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emploientseulementdix-septpartiesdefilamentsdebambou,auxquellesellesajoutenttreizepartiesdechaumederiz.
Ellesjettentdanslacuvecertainsingrédientsdontellespossèdentlarecette,etquiontlapropriétéd’épu-reretdeblanchirlapâte,ainsiqu’ilaétéditdanslechapitreprécédent.
Touteespècedepapierd’écorceestfermeetsolide;iladesraiestransversaleset,lorsqu’onledéchire,ondiraitqu’ilestfaitdefilsdesoie;c’estpourcetteraisonqu’onl’appellemien-tchi,littéralementpapierdesoie;ilfautuncertaineffortpourledéchirerentravers.Lepapierleplusestimédecetteespèces’emploiedanslepalaisdel’empereur;celuiquel’oncolleauchâssisdesfenêtress’appelleling-cha-tchi.CepapiervientdudistrictdeKouang-sin,oùonlefabrique;ilaplusdeseptpiedsdelongetplusdequatrede,large.Lesdifférentescouleursqu’ondonneaupapierd’écorcessepréparentd’avanceetonlesmêledanslacuveaveclapâte.
Decettemanière,onn’apasbesoindecoloreraprèslafabrication.Lasecondequalités’appellelien-ssé-tchi.Lepapierleplusblancdecettesortes’appellehong-chang-tchi.
Lepapierd’écorcesauxquellesonajoutedesfilamentsdebambouetlechaumederizs’appellehie-tié-tching-wen-tchi.
Lepapierfaitavecl’écorcedelaplantefou-yong(hi-biscusrosasinensis),ouautresécorcesdumêmegenre,s’appellesiao-pi-tchi,oupetitpapierd’écorces.DanslaprovincedeKiang-si,onl’appelletchong-hia-tchi.J’ignore,ajoutel’auteurchinois,quellesplantesouquelsarbresfournissentlamatièredupapierqu’onfabriquedansla