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labatailledeWaterloo;c’étaitdel’argentplacéà40,000p.%;maisilnefautpascroirequetouteslesentrepriseslithographiquesproduisentdesemblablesbénéfices.Nousn’avonsjamaiseudesuccèsquedanscequenousavonsfaitdemédiocreetàbonmarché;dèsquenousabordionsleschefs-d’œuvre,nousnetrou-vionsplusdedébit:tellepierrequinousacoûtétroismillefrancsdedessinnenousàpasrapportévingt-cinqfrancs;telleautrenouscoûtaitvingt-cinqfrancsquinousenrapportaitdixmille,commel’ontfaittouteslesvuesdeWaterloo.
Letalentd’unéditeurconsisteàpressentirlegoûtetlesbesoinsdupublic.
Quantautransportdesjournauxfraîchementarrivésdel’étranger,leprocédéestonnepeutplussimple:lesunssecontententd’uncoupdepresseaprèsavoirhu-mectélafeuilleavecdel’eaupure,lesautresavecdel’eauacidulée,ouavecunelégèreeaudepotasse.Tantquel’encren’estpastoutàfaitsèche;lesuccèsestassuré.
En1895,nousinquiétàâmessingulièrementlepro-priétaireduJournaldelaBelgique,enluiprésentantunexemplairedesagazettedontleversoportaitlacom-positiond’unjournalennemi.
Dureste,leséditeursparisienspeuventsemettreàl’abridecegenredecontrefaçonenimprégnantleurpapierdesulfated’alumine:ceconseilaétésuiviparleJournaldesDébatsdontlaréimpressionaétéforcé-mentsuspendueparlevice-éditeurdeBruxelles.