—350—
nousdoncquecesdeuxmanièresd’êtreoudesentir?Ensommes-nousànepouvoirfaireautrechosequ’in-terrogeretquenousexclamerdansnosécrits?
Onnousrépondraquesil’onavaitdessignespourtousnossentimentsetleursnuances,celacompliqueraittroplacasseetquel’alphabetdeviendraitplusdifficileàretenir:celaestvrai;maissil’ontrouvaitlemoyend’exprimeràl’aidedetroisouquatresignesnouveaux
touslesprincipauxgroupesdesensationsvoisines,demanièreàmettrelelecteurenétatderendreàpremièrevuelessentimentsdel’auteur,ilnoussemblequ’onde-vraitlesadopter;carilsremplaceraientunefouledepetitesphrasesparasitesquinefontqu’allongeretalourdirlediscours.Nosnouveauxpointsseraientaulittérateurcequ’estaumécanicienuneplancheouunefigurequitientlieudevingtpagesdedescription;parexempleunpointd’ironiereprésentéparunepetiteflé-chetiendraitlieudesphrases:dit-ilenpersiflant,ajouta-t-ilenplaisantant,reprit-ild’unairmoqueur,etc.Nousinsistonsd’autantpluspourl’adoptiond’unpointd’iro-niequedanscertainspayscetropeestcomplétementinconnuetdonnelieuauxplusétrangesméprises,voiremêmeàdesduels.Ledéfautdepointd’ironieabrouilléplusd’unjournalisteavectouteuneclassedelasociété,laclasselapluslourdeetlaplusnombreusebienen-tendu.
Nousproposonsaussiunpointd’irritation,unpointd’indignation,unpointd’hésitation,toutcelaexpriméaveclamêmeflècheplacéedansquatrepositionsdiffé-rentes.
Nousproposonsunpointdesympathie(),unpointd’antipathie)(,unpointd’affliction,unpointdesatisfac-